Les campagnes de sensibilisation sur les dangers des stupéfiants se poursuivent à travers le territoire national.Un danger sur lequel les pouvoirs publics comptent avoir non seulement un travail coercitif mais un travail de proximité auprès des jeunes.C’est dans ce cadre que s’est tenue hier une rencontre pour alerter les jeunes sur les risques encourus par la commercialisation et la consommation de drogue chez les adolescents ont été mis en relief, hier, à Illizi, par des psychologues, au cours d’une journée de sensibilisation sur la prévention et la lutte contre la toxicomanie dans cette région frontalière.Lors de cette rencontre, qui s’insère dans le cadre du programme de sensibilisation et de protection de la société, élaboré par l’Office des établissements de jeunes (ODEJ), les intervenants ont mis l’accent particulièrement sur les effets nocifs des stupéfiants sur l’état psychique et physique des jeunes.Les intervenants ont insisté, dans ce contexte, sur la nécessité de renforcer l’action préventive pour prémunir les jeunes contre le phénomène de la toxicomanie.Ils ont préconisé, à cette occasion, la multiplication de programmes de sensibilisation des jeunes sur les dangers de la toxicomanie en organisant à leur profit des rencontres-débats, des journées d’information et des séances explicatives sur ce fléau.Les psychologues ont souligné, par ailleurs, le rôle vital de la communication dans la vulgarisation des méthodes de prévention de la toxicomanie et ont recommandé, en outre, de multiplier et consolider davantage les missions éducatives et préventives dévolues aux associations spécialisées et à la mise en place d’une cellule d’écoute relevant de l’Office des établissements de jeunes (ODEJ).La maison de la culture Othmane Baly de la ville d’Illizi a abrité, parallèlement à cette initiative, une exposition documentaire (photos, caricatures, dépliants, affiches…) illustrant les méfaits induits par la toxicomanie sur l’organisme et du dispositif de prévention de ce fléau.Cette amélioration dans la prise en charge des problèmes et des préoccupations des jeunes, principalement sur les plans psychologique, affectif, social et éducatif, est due essentiellement au renforcement du nombre de structures destinées à cette catégorie et le redéploiement des activités de la cellule d’écoute et de prévention à travers l’ensemble des localités des six communes de la wilaya, a-t-on souligné.L’association et l’implication de plusieurs secteurs en charge de la jeunesse dans la gestion de ce dossier, tels que ceux de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’action sociale, ont permis également d’étendre le champ d’action de la cellule, notamment vers les zones éloignées, et diversifier les outils et les méthodes de prise en charge des jeunes en détresse