Sur cette électronographie (représentation obtenue grâce à un microscope électronique), on distingue deux bactériophages T4, virus infectant les bactéries telles que Escherichia coli. Les bactériophages sont présents partout, mais en quantité plus importante dans les excréments, le sol et les eaux d'égout.
Photo Researchers, Inc./M. Wurtz/Univ. of Basel/Science Source
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Virus de la variole
Le virus de la variole (autrefois appelée petite vérole) est un virus à ADN du groupe des poxvirus. La maladie a été déclarée éradiquée par l'Organisation mondiale de la santé à la fin des années soixante-dix, après une campagne mondiale de vaccination lancée en 1967 ; des stocks de virus subsistent encore dans certains pays, dans des laboratoires hautement sécurisés.
Virus de la variole, microscopie électronique en fausses couleurs.
Photo Researchers, Inc./London School of Hygiene and Tropical Medicine/Science Source
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Virus Ebola
Le virus Ebola, responsable de la fièvre hémorragique africaine du même nom, est un filovirus (famille des filoviridés).
Sygma
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Structure du virus du sida (VIH)
Le virus du sida, ou VIH (virus de l'immunodéficience humaine), est constitué, de l'extérieur vers l'intérieur, d'une enveloppe issue de la membrane de la dernière cellule qu'il a infectée, d'une capside (coque de protéines), et d'un matériel génétique sous forme de deux brins d'ARN séparés, associés notamment à des molécules d'une enzyme appelée transcriptase inverse.
L'enveloppe du VIH porte des protéines spécifiques, plus précisément des glycoprotéines — une glycoprotéine est une protéine associée à une molécule de glucide. Les glycoprotéines 120 (gp 120) sont des molécules de surface permettant la reconnaissance et la fixation du VIH à ses cellules-cibles (lymphocytes T-CD4 et macrophages), par l'intermédiaire des récepteurs CD4 de celles-ci. Les glycoprotéines 41 (gp 41), qui traversent l'enveloppe de part en part, permettent quant à elles, après la fixation, à l'enveloppe du VIH de fusionner avec la membrane de la cellule-cible.
La capside est une coque de protéines qui renferme le matériel génétique et qui s'ouvre lors de la fusion du virus avec sa cellule-cible, pour libérer le génome viral dans le cytoplasme de cette dernière.
— À l'intérieur de la capside, les deux brins d'ARN qui constituent le matériel génétique du virus sont associés à une enzyme, la transcriptase inverse (ou reverse transcriptase). Cette enzyme a pour fonction, après infection de la cellule-cible, de transcrire l'ARN viral en ADN, qui est ensuite intégré à l'ADN de la cellule.
— Les autres protéines du virus sont des protéines de structure.
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Virus de la grippe et bactériophage T4 (structure)
Le bactériophage (virus qui parasite les bactéries) représenté à gauche est constitué de cinq protéines qui forment respectivement la tête, le cou, la plaque, la queue et son extrémité fibreuse. Le virus de la grippe (à droite) comprend une enveloppe lipidique qui entoure une capside protéique, laquelle enferme le matériel génétique. Deux sortes d'excroissances protéiques déterminent les propriétés infectieuses du virus. En raison du taux élevé de mutations du virus de la grippe, les organismes doivent, pour chaque nouvelle variété, constituer une nouvelle protection immunitaire.
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Modes de contamination du virus Ebola
Le virus Ebola se transmet par des aiguilles et autres matériels médicaux non ou mal stérilisés et par contact avec les liquides physiologiques (sang, salive, urine, selles, vomissures) et sécrétions corporelles (sécrétions génitales et peut-être sueur) d'une personne infectée, ce qui explique son haut potentiel épidémique.
Une fois dans l'organisme, le virus ne tarde pas à envahir le sang et les cellules du foie (1). La progression de la maladie s'accompagne de l'atteinte d’organes vitaux tels le foie, la rate et les reins (2), pouvant provoquer des hémorragies internes (3) — la fièvre Ebola appartient au groupe des fièvres hémorragiques. Au cours de la deuxième semaine suivant l'apparition des premiers symptômes, la fièvre Ebola peut évoluer vers la guérison ou (dans 50 à 90 p. 100 des cas selon le sous-type viral impliqué), vers la mort, qui survient en quelques jours.
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Réplication virale
En dehors d'une cellule hôte, un virus est une particule inerte. Après avoir pénétré dans une cellule, un virus peut s'y reproduire un grand nombre de fois. Les milliers de particules virales ainsi créées, une fois libérées dans le milieu extérieur, cherchent à se fixer à leur tour sur une cellule hôte. Les virus pathogènes provoquent des maladies en détruisant ou en endommageant les cellules lorsqu'ils quittent celles-ci.
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Cycles lytique et lysogénique
Tous les virus bactériophages ont un cycle lytique (infectieux) pendant lequel le virus, incapable de se reproduire par ses propres moyens, injecte son matériel génétique dans la bactérie. Grâce aux enzymes et aux ribosomes de l'hôte, le virus peut être répliqué à plus de cent exemplaires avant que l'hôte n'éclate. Mais parfois, certains bactériophages se comportent autrement. Leur matériel génétique s'intègre au chromosome de la bactérie qui le transmet à ses descendants (lysogénie). Dans un cas pour cent mille, l'ADN viral est activé et entame un cycle lytique.
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Virus de la variole
Virus de la variole, microscopie électronique, fausses couleurs.
Photo Researchers, Inc./Alfred Pasiek/Science Source
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Virus du sida
Particules virales HIV sortant d'une cellule infectée, au sein de laquelle elles ont été fabriquées (microscopie électronique, fausses couleurs).
Photo Researchers, Inc./Luc Montagnier/Institut Pasteur/CNRI/Science Source
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Virus de la varicelle
Phototake NYC/Martin Rotker
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Virus de la rage
Virus de la rage
Photo Researchers, Inc./Tektoff-RM/CNRI/Science Source
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Virus de l'hépatite B
Virus de l'hépatite B
Phototake NYC/Institute Pasteur/CNRI
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