La conjugaison de l’impératif présent
I. Introduction
Souligne tous les verbes conjugués dans le texte qui suit.
Ramequins fondants au chocolat
Préparation : 10 min
Cuisson : 12 min
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 120 g de chocolat noir dessert + 8 carrés (5 g) à réserver
- 3 oeufs
- 80 g de sucre
- 35 g de beurre
- 1 cuillère à soupe de farine
Préparation :
Faites fondre dans une casserole le chocolat et le beurre, en remuant régulièrement pour former une pâte homogène et onctueuse.
Dans un saladier, mélangez les oeufs, le sucre et la farine.
Incorporez la préparation chocolatée, et mélangez.
Versez 1/3 de la préparation dans des ramequins individuels.
Déposez deux carrés de chocolat dans chacun des 4 ramequins, puis recouvrez-les avec le reste de la préparation chocolatée.
Placez les ramequins au four (thermostat 7 / 210°C), pendant environ 12 min, pas plus!
Dégustez de préférence chauds ou tièdes.
Quelle est l’intention dominante de ce texte ?
Quel temps est le plus souvent utilisé dans ce texte ?
II. Conjugaison
1. Ne va pas te noyer !
2. Parle-lui donc !
L’impératif est le mode de conjugaison utilisé pour donner une ou un .
Conjugue les verbes chanter, finir et mordre à l’impératif présent :
Chanter Finir Mordre
Combien de personnes compte l’impératif présent ?
Il s’agit de :
Quelle est la particularité de ce mode ?
Quelles sont les deux formes pilotes utilisées ?
La pour .
La pour .
La deuxième personne du singulier prend toujours –s sauf pour les verbes en –e (et aller qui donne va) à cette personne qui perdent le –s.
Mange !
Bois !
Traduis !
Tais-toi !
III. Remarques
1) Par euphonie (pour l’oreille), la 2e personne du singulier prend un s quand le verbe est suivi des pronoms en ou y.
Va mais Vas-y
Coupe mais Coupes-en
Retourne mais Retournes-y
2) Lorsque la forme verbale est suivie d’un pronom, celui-ci est séparé du verbe par un trait d’union (et non un « tiret »).
Dépose-le !
Partageons-les !
3) L’impératif des verbes pronominaux se forme comme suit :
S’habiller :
Habille-toi
Habillons-nous
Habillez-vous
IV. Exercices
Conjugue ces verbes aux trois personnes de l’impératif présent.
2e pers. sing. 1e pers. plur. 2e pers. plur.
Aller
Apprécier
Appuyer
Arrêter
Courir
Croire
Donner
Lancer
Offrir
Ramasser
Ranger
Recevoir
S’habiller
Savoir
Se méfier
Sourire
Venir
DEVOIR
Conjugue au présent de l’impératif.
Copier le résumé Se confier à un ami Avoir du courage
Servir le thé Ouvrir la fenêtre Etre bon et juste
Ne pas trahir ses amis Ne pas s’énerver Saisir sa chance
Ecris les verbes à la 2e personne du singulier du présent de l’impératif. Dans chaque expression, l’un des verbes sera à la forme négative.
Exemple : (être) franc, (dissimule) la vérité => Sois franc, ne dissimule pas la vérité.
(s’approcher), (avoir) peur
(se laisser) abattre, (réagir)
(dire) la vérité, (mentir)
(crier), (parler) posément
(rouler) vite, (ralentir) (manger) vite, (prendre) son temps
(écouter) calmement, (se fâcher)
(courir) dans l’escalier, m(archer)
(tergiverser), (aller) droit au but
(encoller) le papier peint, (salir) le mur
Ecris les verbes entre parenthèses au présent de l’impératif.
• Le bonheur est dans le pré. (Courir)-y vite, (courir)-y vite. Le bonheur est dans le pré. (Courir-y vite, il va filer. (P. FORT)
• Vos acrobaties, j’en ai assez. (Retourner) à la piste. (Monter) lentement à deux cents mètres. (Virer) à plat. (Revenir) face au terrain. (Prendre) de très loin l’atterrissage (J. KESSEL)
• (Aller) bravement faire tes études à Paris avec tes bourses et (ne pas te faire) de souci pour nous ! (H. VINCENOT)
• (Descendre) de ton siège. (Prendre) une lanterne et (marcher). (H. TROYAT)
• Si tu connais ce pays, cette maison champêtre, (retourner)-y. (FROMENTIN)
• (Partir) ! Ne (se retourner) pas ! (J. HIGELIN)
Ecris les verbes entre parenthèses au présent de l’impératif.
Les deux figurines du seigneur et de l’écuyer m’inspirent et me conseillent. Je crois les entendre. Don Quichotte me dit : « (Penser) fortement de grandes choses, et (savoir) que la pensée est la seule réalité du monde. (Hausser) la nature à ta taille et que l’univers entier ne soit pour toi que le reflet de ton âme héroïque. (Combattre) pour l’honneur et s’il t’arrive de recevoir des blessures, (répandre) ton sang comme une rosée bienfaisante et (sourire). » Sancho Pança me dit à son tour : « (Rester) ce que le Ciel t’a fait, mon compère. (Préférer) la croûte de pain qui sèche dans ta besace aux ortolans qui rôtissent dans la cuisine du seigneur. (Obéir) à ton maître sage ou fou. (Craindre) les coups, c’est tenter Dieu que chercher le péril. » Nous avons tous dans notre for intérieur, un donc Quichotte et un Sancho que nous écoutons… (A. FRANCE